vendredi 17 octobre 2008

Une semaine à Broadbeach ...

Mercredi 8 octobre, retour de nos tribulations à Rockhampton. Nous n'avions eu jusque là aucun problème du tout avec les vols internes (que ce soit Virgin Blue ou le moins populaire Qantas du fait des incidents récents), jusqu'à ce jour. 
L'aéroport de Rockhampton ne comporte qu'une seule piste (et 4 portes d'embarquements qui mènent toutes vers le même tarmac, rires...), et il y a eu deux contretemps : un petit problème technique avec l'avion (nous n'aurons jamais su lequel en fin de compte), et les militaires qui avaient décidé de faire prendre l'air à leurs Mirage.


J'suis pas expert ès avions, c'est bien un Mirage ça non ?


Rockhampton-Brisbane, vol au-dessus des Melo Cakes :)


Le temps de louer à nouveau une voiture (plus petite cette fois-ci : Nissan Tiida, plus eu la chance de choper une Camry en sur-classement par manque de véhicule) nous avons pris pied dans une sympathique petite résidence (à prononcer avec l'accent de circonstance) à littéralement deux pas de chez nos amis locaux, encore plus proche que notre premier appart.

Situé sur la Surf Parade (sur le [Lien Google Maps AU], il s'agit du complexe de maison avec la piscine commune, quasi à l'ombre du grand building en face), les appartements de ce petit complexe sont vraiment sympas. Un peu dans le style je-loue-un-appart-à-Blankenberge, mais en un brin plus spacieux et plus abordables... Nous sommes restés là trois nuits, le temps de décompresser un peu et que le couple d'amis qui a voyagé avec nous mais repart le samedi, prépare ses valises.


Depuis la terrasse, oui c'est encore un rez-de-chaussée :)

On en a profité aussi pour aller faire quelques courses souvenirs. Au programme : l'achat de didgeridoos, ces fameux instruments de musique australiens composés d'un simple segment de tronc d'eucalyptus, évidé par des termites, dans lesquels les aborigènes soufflent infatigablement pour produire ce son tellement typique.  
On avait repéré à Sydney quelques boutiques "authentiques" (et très professionnelles, au passage), mais la perspective de se trimballer les instruments à Melbourne et Rockhampton ne nous a que peu emballés, décision donc d'attendre le retour à Broadbeach. 
Là, un moment de trouille : impossible de trouver une boutique qui en vende de "vrais",on trouvait uniquement des bazars à touristes remplis d'ersatz de didgeridoo en résine ou plastique à deux sous.  Après enquête auprès de moult locaux, direction le seul magasin "authentique" du coin, tenu par .... un Grec ! - qui s'avérait parler relativement bien français, du reste :)



Des heures pour choisir entre les modèles disponibles... on s'est finalement décidés ;)  Il fallait faire un juste équilibre entre prix, poids (eh oui, en avion ça compte pas pour rire), son et décoration de l'instrument même.  Au niveau du prix ça varie entre 100 et 600 dollars; au niveau du poids entre 1 et 10 kilos (on a opté pour du 2-3 kilos en ce qui nous concerne);  au niveau du son, on a demandé au Grec de nous les faire écouter... je sais plus ou moins souffler dans un digeridoo mais disons que .. heuu... ben le monsieur ça donne mieux :))) - restait le niveau déco, affaire purement personnelle évidemment, vous viendrez les voir à la maison :)

Pour le transport en avion, emballage dans du papier à bulles, et dans des cartons sur lesquels on aura écrit "FRAGILE !!!" ... reste à espérer que les transporteurs de bagages seront délicats (on peut rêver...), car depuis la parano 11 septembre, les didgeridoo sont interdits en cabine.. ben oui ma bonne dame, on pourrait détourner un avion à coups d'eucalyptus termité !  


Vendredi 10, petit tour au restaurant du Kurrawa Surf Club.  Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, un Surf Club n'a pas que le surf dans ses activités, à la limite c'est même une secondaire. Le "Surf", c'est un état d'esprit avant d'être une activité sportive qui implique une planche, des vagues et une rapidité pour éviter les requins.  
J'suis pas sûr d'avoir tout bien saisi aux explications mais une chose est sûre : le restaurant du Surf Club, c'est de la balle.  De la barbaque et de la poiscaille à profusion , tout ça un peu dans un esprit "cantine familiale".. paraît-il à peu près tout ce qu'il y a de vraiment "authentique" sur la côte.


Du "battered reef fish", portion gigantesque (dont il est inutile de détailler le sort funeste...)

Du bon !


Samedi 11, direction aéroport pour y conduire le couple d'amis qui rentrait déjà, et retourner la voiture de location... et mise en quête d'un nouvel appartement, la résidence 2 chambres étant un peu exagérée pour nous deux :)

Ici, les appartement se louent comme rien : à la semaine (négociables quasiment au jour), et visiblement le printemps australien n'attire pas toutes les foules, il y a donc pas mal de disponibilités. D'ailleurs, on a trouvé un petit 3-pièces (eh oui, encore un rez !) à tout de suite 50 mètres (100?) de notre précédent, sur le même trottoir ...  [Lien Google Maps AU] - notez la présence d'une piscine également (moins grande et un peu plus cracra).
 

L'entrée du lotissement


Les excursions sont faites, les courses sont faites, que reste-t-il ?  LE FARNIENTE , enfin ! Plage, lecture, glandage sur ordinateur quand les vents de la connexion soufflent en notre faveur, discussion avec les amis locaux, flânages divers et variés ...


La plage de Broadbeach (qui n'est pas si "broad" que ça, tout compte fait...)


Les avertissements des "lifeguards", véritable police de la plage qu'il est de bon aloi de respecter scrupuleusement.


Promenade à pattes (via la plage, ouch les mollets de marcher dans le sable)  jusqu'à Surfers Paradise, la ville voisine. La tour est celle que l'on peut voir ici ([Lien Google Maps AU]), dans le bloc Clifford - Hamilton - Surfers Paradise Bvd. Depuis la prise de photo satellite de Google, la construction a visiblement été achevée :)


Coucher de soleil sur Broadbeach, le contrejour est intentionnel :)  (ils disent tous ça...) 



Katia face à l'océan


Puisqu'il faut quand même qu'il y ait une justice, le temps s'est couvert en fin de semaine...


Ce soir, encore un repas au Surf Club, et demain on commence les valises et leur soupesage minutieux, va y avoir du boulot !


2 commentaires:

Goz a dit…

J'ai ramené mon didj juste avant le 11 sept et c'était déjà interdit en cabine. Le transport s'est bien passé, il était simplement dans du papier à bulle et sa housse en tissu (pas de boite).
Bon ben, vous avez plus qu'à m'inviter chez vous pour faire des jam sessions ;o)

Olivier a dit…

Pour info non ce n'est pas un Mirage mais un bon vieux F16 digne de la flotte belge ;-) (bon, en biplace c'est assez rare en effet)